Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie infectieuse rare mais très grave. Elle peut entraîner la mort si elle n’est pas soignée dès l’apparition des premiers symptômes.
La bactérie à l’origine de cette maladie s’appelle le staphylocoque doré (ou staphylococcus aureus). Ce germe aime s’installer au niveau des « gîtes microbiens cutanéo-muqueux », un mot savant qui désigne simplement :
En réalité, le staphylocoque doré est présent chez 40 % de la population. La majorité des personnes touchées sont des porteurs sains. Cela signifie que la bactérie se situe au niveau de la peau ou des muqueuses externes. Les choses se compliquent lorsque cette bactérie parvient à s’installer sur les muqueuses internes.
Le staphylocoque doré est l'espèce la plus pathogène du genre Staphylococcus. Elle est responsable d'intoxications alimentaires et d'infections localisées. Cette bactérie fabrique une toxine (la TSST-1) qui utilise les voies de circulation sanguine pour se propager. Elle infecte progressivement les organes jusqu’à ce qu’ils cessent de fonctionner.
Des études ont permis de faire le lien entre l’utilisation de certaines protections périodiques et le syndrome du choc toxique. Le risque de SCT est plus élevé chez les femmes qui :
Ces études ont démontré que les femmes qui portent le même tampon 6 heures ont deux fois plus de risques de SCT. Les risques sont multipliés par trois lorsqu’un tampon est porté pendant 8 heures.
Pourquoi certaines protections périodiques sont-elles dangereuses ? Les tampons et les coupes menstruelles ont un point commun : ils empêchent le fluide menstruel de s’écouler et le maintiennent dans le vagin. Les staphylocoques dorés utilisent ce milieu pour proliférer et déclencher une infection mortelle.
Les symptômes du syndrome du choc toxique sont nombreux. Ils peuvent apparaître aléatoirement et dans le désordre. Voici les signes qui doivent vous alerter pendant vos menstruations :
Que faire si vous développez plusieurs de ces symptômes ? Si ces signes se manifestent, vous devez retirer votre protection hygiénique immédiatement. Il vous faudra ensuite consulter un médecin en urgence. Heureusement, un simple traitement à base d’antibiotiques permet de soigner le SCT. Cette maladie n’est pas anodine pour autant ! Mieux vaut tout faire pour l’éviter.
Suite à plusieurs scandales, les tampons en fibres synthétiques ont été retirés des rayons. Seule exception à cette petite victoire : la viscose-rayonne, a priori inoffensive. La plupart des tampons périodiques sont désormais fabriqués en fibres de cellulose ou en coton. Les SCT liés à leur utilisation sont plus rares. Les utilisatrices de ces protections périodiques sont-elles vraiment à l’abri pour autant ?
En février 2019, le magazine 60 millions de consommateurs révélait que les tampons et les serviettes hygiéniques contenaient encore des résidus de glyphosate et des phtalates. Ces produits chimiques dérivés du chlore apparaissent même dans les produits d’hygiène intime en coton bio. Ces substances chimiques sont suspectées d’avoir des effets néfastes sur la flore vaginale. Selon les experts les plus prudents, certains produits d’hygiène menstruelle jetables pourraient :
Comment faire pour choisir les bonnes protections périodiques et éviter les chocs toxiques ?
Contrairement aux tampons et aux coupes menstruelles, les culottes de règles permettent au sang d’être évacué. Il n’y a donc aucun risque que le staphylocoque doré libère des toxines dans le vagin et s’y propage. D’autre part, les culottes menstruelles ne contiennent pas de substances indésirables puisqu’elles sont conçues :
Les culottes menstruelles Natura Femina sont fabriquées avec un tissu anti-bactérien. Il assure une hygiène parfaite toute la journée et évite les odeurs, contrairement aux serviettes. En quelles matières nos culottes sont-elles conçues ? Nous utilisons un mélange de nylon et d'élasthanne, une matière qui comporte de nombreux avantages :
Ce tissu est souvent utilisé pour les vêtements de sport. Grâce à lui, nos culottes menstruelles épousent les formes du corps tout en le laissant respirer !
La précarité menstruelle touche de plus en plus d’étudiantes. Certaines n’ont d’autre choix que d’utiliser du papier-toilette en remplacement des protections périodiques trop coûteuses. En moyenne, une femme dépensera 1730 euros pour des produits d’hygiène jetables au cours de sa vie. Si les culottes menstruelles représentent un certain investissement, elles ont néanmoins l’avantage d’être lavables et réutilisables.
Les emballages des produits d’hygiène intime traditionnels ont tendance à s’empiler au fond de nos poubelles. Boîtes en carton, étuis en plastique souple, applicateurs… Tout cela finit par peser lourd ! Utiliser des protections réutilisables comme les culottes de règles, c’est aussi faire un petit geste écolo pour la planète. C’est un pas de plus vers un mode de consommation (presque) zéro-déchet.
Leur tissu ultra absorbant les rend trois fois moins épaisses et plus discrètes qu'une serviette hygiénique standard. Votre vulve reste saine et bien au sec toute la journée !